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Nouvelles et essais, par Julius Nicoladec |
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L’atelier Enache, Chevannes-Changy, Nièvre
De la restauration à la création personnelleDe manière inéluctable, la restauration suscite son autre face, la création personnelle. Bénéficiant de la riche expérience que lui procure son activité de restaurateur, sans pour autant en être prisonnier, Viorel poursuit donc son activité propre de créateur. On a pu en admirer la richesse et la diversité récemment, en 2019, à Conflans-Sainte-Honorine, à travers une exposition où l’artiste a pu faire démonstration de l’étendue de sa créativité. L’atelierMagie de l’atelier, où l’on peut percevoir la création en œuvre. Ce lieu exceptionnel est en effet comme une métaphore de la création du monde, donnant à voir toutes les étapes de l’émergence des formes. La poussière, d’abord, qui n’est pas simple désagrément, mais manifestation de sa respiration naturelle. On y peut bien sûr contempler quelques œuvres finies, en attente de leur destin ultérieur, mais aussi, çà et là, les différentes étapes des formes en gestation, les ébauches d’idées en attente de leur achèvement. Et le démiurge des lieux lui-même, le regard riche de sa connaissance, la main, instrument expérimenté de l’imagination créatrice, menant la concrétion de l’idée en forme. Une grande variété d’inspirationLes œuvres de Viorel sont en effet de nature très variée, allant d’œuvres monumentales à des créations de dimensions plus modestes. Les matières, d’abord, sont sources d’inspirations diverses. Le marbre, la pierre calcaire, le granit, mais aussi le bois suscitent, selon leurs exigences propres, des œuvres originales. Le bitume même, combiné au marbre et au granit, devient matière enrichissante pour la création. La puissance créatrice se manifeste à travers des thèmes divers. Il y a notamment un goût, cependant non exclusif, pour la richesse des formes douces. Le corps, corps de l’homme, corps de l’animal. De nombreuses formes naturelles sont source d’inspiration : ailes, serpents, fruits. Les circonvolutions du cerveau, comme toutes formes circulaires, sont en quelque sorte inscription de la fragilité. Elles ne sont pas sans évoquer la nostalgie de la vie prénatale. L’antinomie des modes d’existence de la matière peut se recombiner en complémentarité, comme l’illustrent les greffes de matière minérale sur de la matière végétale. Puissance et douceur, classicisme et modernité, une œuvre qui mérite qu’on s’y attarde... Pour en (sa)voir plus
Viorel Enache, par M. Enache, Iconofolio, 2014. Julius NICOLADEC |
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Quelques textes un peu plus légers, et qui néanmoins valent le détour, à lire dans les recueils de nouvelles |
màj 221008 |
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