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Nouvelles et essais, par Julius Nicoladec |
parues dans la revue Florilège, Les poètes de l'Amitié:
des laques, n°179 (juin 2020)
les miniatures de Mino Grazioli, n°180 (septembre 2020)
Michel Philippart et la chapelle Saint-Sylvain de Nevers, n°181 (décembre 2020)
Giuseppe Collara (mars 2021)
La chapelle Saint-Sylvain de Nevers, Jacqueline et Michel Philippart, décembre 2020
L’ouverture à la diversité des possiblesIl n’y a ici aucune volonté d’imposer une admiration forcée, mais le souci de donner à voir une diversité d’explorations. Depuis François Morellet, qui fut le premier à y participer en reprenant le thème des décors géométriques médiévaux, il n’est pas possible ici de rendre justice à tous les artistes ayant collaboré à cette aventure, certains de renommée internationale, d’autres de rayonnement plus régional. Prenons l’exemple de Claude Lévêque. D’origine neversoise, devenu un nom important de l’art contemporain, créateur, entre autres, du néon rouge en forme d’éclair sous la pyramide du Louvre en 2014. Il réalisa en 2013 le néon « Chute », partant d’une écriture volontairement maladroite, de dimension modeste, mais imposant avec force sa présence en haut de la voûte de la chapelle. Que prétend-il ? Chute matérielle, comme la chapelle en connut, chute symbolique, fragilité de l’être humain, incertitude sur le sort de l’humanité, l’interpellation reste ouverte… Des complexes montages politico-surréalistes d’Erro, à la brutale simplicité dérangeante du « Croire ou rire, il faut choisir » de Taroop & Glabel, un lieu d’une magie déroutante. L’œuvre de Michel PhilippartLes (re)créateurs de ces lieux sont eux-mêmes artistes. On peut distinguer dans l’œuvre de Michel Philippart des « périodes ». La granuleuse-réaliste (mélange de sable et de peinture) révèle le morcellement du réel, à travers des sujets restant identifiables. Cette mise en question de l’apparence quotidienne se poursuivra dans la série des « Mondes ». Une période « géométrique » s’ensuivra, jouant sur la monotonie répétitive, insidieusement rompue d’anomalies d’autant plus déstabilisatrices qu’elles restent furtives. Plus récemment, les tableaux-téléviseurs, toujours empreints de géométrie, laissent des zones entrouvertes. Ces trous vers des ailleurs donnent sur des objets « en vrai », du circuit électronique au tube de peinture, dont la présence déconcerte. Certaines de ces peintures comportent le portrait de l’artiste, comme observant l’observateur, opérant une inversion les rôles. Qui est l’objet, qui le sujet ? Quelques liens pour en (sa)voir plus * Brève présentation de la chapelle :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Saint-Sylvain_de_Nevers Julius NICOLADEC |
Pour changer de registre
Par l'auteur de cette page, quelques textes un peu plus légers, et qui néanmoins valent le détour : recueils de nouvelles. |
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